« Nous ne désirons pas seulement rattraper la moyenne des pays européens, nous souhaitons la dépasser » déclarait Jerzy KWIECINSKI, ministre des investissements et du développement polonais (2018-2019), lors d’un colloque organisé au Sénat français le 23 mars 2018. Le ton est donné : là où l’Europe de l’Ouest a profité d’un développement industriel relativement stable au fil des époques, l’Europe centrale a été ralentie par son lourd passif historique, mais la tendance pourrait changer. Les pays de l’Est sont entrés dans la course au développement depuis quelques décennies et l’écart avec l’Ouest se réduit peu à peu. Dublin, une des plaques tournantes de la tech en Europe hébergeant les sièges sociaux européens des grandes entreprises technologiques américaines, pourrait bien envier Varsovie d’ici quelques années.
A la suite de la dissolution de l’URSS en 1991, la Pologne a obtenu son indépendance et s’est lancée dans un processus complexe de reconstruction. Depuis, le pays a fait de grands progrès, devenant la 6e économie de l’UE et la 21e mondiale, avec un PIB de 616 milliards d’euros représentant 30% du PIB total de l’Europe centrale et orientale. La Pologne a maintenu un taux de croissance annuel du PIB entre 5% et 6% de 2017 à 2022, contre 2% à 3,5% dans l’Union Européenne (UE), en excluant la récession de 2020. La Pologne a notamment traversé la crise financière de 2008 sans entrer en récession, se distinguant ainsi des autres pays européens. La reconstruction totale du pays, malgré le défi hors-normes qu’elle représentait, a ouvert un vaste champ d’opportunités en termes de croissance économique.
Le déclenchement du conflit en Ukraine a tout de même alimenté une forte inflation, évaluée à 17,9% en octobre 2022 sur un an (contre 11,5% en moyenne dans l’UE sur la même période) et a altéré la croissance qui a progressivement chuté pour atteindre 0,2% en rythme annualisé en 2023, passant cette fois sous la moyenne européenne de 0,4%. L’inflation polonaise est redescendue à 4,2% en juillet 2024 sur un an, soit 1,6 point de plus que la moyenne européenne sur la même période.
Malgré la dernière récession, le développement fulgurant pré-conflit Russo-Ukrainien témoigne d’un plan d’action gouvernemental de long terme visant à galvaniser le tissu industriel et entrepreneurial polonais. Le gouvernement a considérablement amélioré ses cadres juridiques et réglementaires pour soutenir les activités commerciales, mettant en œuvre des réformes fiscales et des plans d’aide au financement. Le tout, créant ainsi un environnement favorable à la création de startups. On peut notamment mentionner le projet de 2014 « Road Towards Entrepreneurial Poland », ayant été soutenu à hauteur de 13 millions d’euros par le fonds européen de développement régional, qui a amorcé le soutien au développement entrepreneurial. Pierre angulaire de la stratégie polonaise, le projet a introduit le fonds de capital-risque ABI Seed Capital ayant mis à disposition 15,5 millions de zlotys (3,08 millions d’euros) auprès de 99 jeunes entreprises, avec une politique d’investissement misant sur l’innovation.
Cela dit, le projet « Road Towards Entrepreneurial Poland » ne se cantonnait pas au simple financement. Il a aussi permis la création de 50 incubateurs et de 9 centres d’entreprises, positionnant la Pologne comme le plus grand réseau d’incubateurs en Europe à l’époque. En plus de bureaux et d’infrastructures, le projet intégrait des conseils sur les aspects financiers, juridiques, et marketing ainsi que des formations et ateliers réguliers, parfois même à l’étranger pour les entreprises souhaitant s’internationaliser. Cela représente au total plus de 6 000 jeunes entreprises ayant généré 50 millions d’euros de revenus qui ont bénéficié de ce programme.
Le processus d’incubation est donc placé au cœur de la stratégie polonaise, et les incubateurs, eux, sont largement encensés par le gouvernement afin de promouvoir l’innovation et la croissance des entreprises dans le paysage entrepreneurial. Cet effort national a conduit à une augmentation du financement local, avec 35% des startups financées par des fonds de capital-investissement polonais, 22% par des business angels locaux, et un fort support du Centre National de Recherche et de Développement (NCBR), une entité polonaise essentielle à la promotion de la recherche, du développement technologique, et de l’innovation.
Créé en 2007, le NCBR soutient activement l’innovation en finançant des projets de recherche portant sur l’intelligence artificielle, l’économie numérique, la biotechnologie, la biomédecine, la nanobioingénierie, l’ingénierie des matériaux, la photonique, et l’électronique. Grâce à un investissement total de 10 milliards d’euros, principalement alimenté par des fonds européens, le NCBR a financé plus de 8 000 projets, en couvrant jusqu’à 80% des coûts de recherche et développement. Ce financement est crucial pour des projets innovants qui, par nature, comportent un risque élevé sans garantie de succès. En 2021, le NCBR a également lancé IDEAS (Intelligent Digital Economy AlgorithmS), une société dédiée au développement de l’intelligence artificielle et de l’économie numérique, renforçant ainsi le potentiel de recherche et développement dans ces domaines et augmentant la coopération entre les entreprises et les unités scientifiques.
Le solide soutien de la Pologne aux startups s’aligne sur leur rôle crucial dans le développement du pays. Avec un paysage économique ne s’étant développé que très récemment, les dernières années ont vu une augmentation de l’activité commerciale, menée principalement par les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et les startups.
L’écosystème d’affaire en Pologne, en plus d’arborer un large réseau d’incubateurs, compte entre 4 300 et 4 700 startups, dont 60% spécialisées dans l’informatique et les TIC , et 130 fonds de capital-risque. Un tel ensemble propulse le pays en tant que pôle technologique de premier plan en Europe centrale. Des secteurs clés comme l’informatique, la FinTech , les technologies de marketing et les outils de management sont ainsi au cœur de l’environnement polonais et de sa croissance.
La technologie est le facteur commun des secteurs mentionnés. Alors que cette dernière façonne l’avenir, il est logique qu’un pays en développement rapide investisse massivement dans les nouvelles technologies afin d’assurer un futur industriel viable et évolutif. Une tendance peut être soulignée : les entreprises technologiques polonaises se concentrent généralement davantage sur l’édition de logiciels que sur les produits industriels lourds ou de haute technologie. Ceci reflète les facteurs historiques qui ont freiné le développement de l’industrie de pointe.
De son annexion par l’Allemagne Nazie à la chute de l’URSS, le passif historique de la Pologne n’a pas permis le développement d’expertise et d’infrastructures dans l’industrie de haute technologie. Le pays s’est davantage conforté dans une « économie d’assemblage » caractérisée par la construction de produits à partir de composants importés, sans dynamique de conception ou d’innovation particulière. Aujourd’hui, ce manque peut difficilement être comblé. Les infrastructures de pointe sont en effet coûteuses à construire, nécessitent d’être amorties sur le long terme, et exploitées à leur plein potentiel afin d’assurer leur profitabilité, ce qui induit donc le déploiement d’une expertise solide relative au domaine. Une expertise qui n’est pas aussi développée en Pologne (indépendante depuis 30 ans) que dans les pays ayant engagé leur industrialisation au début du XXe siècle. À titre d’exemple, en 2017 la Pologne a déposé 18 brevets par million d’habitants tandis que ce chiffre s’élevait à hauteur de 228 en Allemagne, soit une différence notable de 210 (brevets par million d’habitants) .
En bref, sur le secteur de la haute technologie polonaise, la courbe d’expérience est trop abrupte pour être gravie sans s’allier à des entreprises étrangères expertes. La Pologne collabore alors avec des multinationales afin de combler son manque sur la haute technologie et l’industrie lourde, mais ne fait pas de cette dynamique son unique option. Afin d’assurer un développement stable et indépendant, le pays met l’accent sur l’édition de logiciels, qui nécessite moins de ressources et de coûts par rapport aux grandes installations de pointe. Aujourd’hui, la Pologne représente le septième secteur informatique le plus prospère d’Europe, avec un réseau de 50 000 sociétés de développement de logiciels ayant généré, en 2022, 8,35 milliards d’euros et pouvant générer jusqu’à 11,67 milliards d’ici la fin 2025.
Le secteur technologique polonais est donc en pleine ascension, avec un fort accent mis sur le développement de nouveaux produits et services, comme en témoigne le fait que 38% des entreprises en font leur priorité d’investissement. Ainsi, en Pologne, la population comme les entreprises, sont très enclins à utiliser les nouvelles technologies. En guise d’exemple, à Cracovie, il est il est intéressant d’observer certains septuagénaires payer à la caisse du supermarché à l’aide de la solution Apple Pay intégrée sur leur Apple Watch. Le marché polonais est donc très attractif pour son dynamisme et son ouverture, car il favorise l’innovation et sait l’accueillir en retour.
De plus, la Pologne met en avant l’éducation en ingénierie et en mathématiques, en témoigne le classement PISA 2023 qui évalue, à échelle mondiale, les compétences en mathématiques, en sciences et en lecture des élèves de 15 ans, et place la Pologne à la 12ème position (la France occupant la 23ème place). Une telle tradition d’éducation contribue à la construction d’un vivier de professionnels hautement qualifiés comptant 430 000 talents informatiques. A cela s’ajoute un réseau d’infrastructures et d’institutions modernisé venant améliorer la connectivité et faciliter le commerce et l’investissement dans le pays. Entre 2014 et 2020, la Pologne a reçu environ 80 milliards d’euros de l’UE, principalement via les fonds structurels et d’investissement européens (fonds ESI), dont plus de 25% ont été alloués au développement des infrastructures. Ce support a notamment permis une modernisation complète du réseau de télécommunication, autoroutier et aéroportuaire (ces deux dernières dimensions étant particulièrement importantes au vu de la position géographique de la Pologne au carrefour des Routes de la Soie). En outre, on remarque également des investissements majeurs dans le support aux PME et l’innovation qui viennent s’inscrire dans la continuité de cet exposé. Le tout rendant l’écosystème polonais d’autant plus attrayant.
Par conséquent, les entreprises et les investisseurs étrangers cherchent à capitaliser sur ce marché lucratif, dynamique et en pleine croissance. Entre 2015 et 2021, la Pologne a centralisé 31% de l’ensemble des transactions de capital-investissement réalisées en Europe centrale et orientale. Les entreprises à capitaux étrangers contribuent désormais à près de la moitié des exportations polonaises de biens et, à 40% du total des exportations de services. En outre, la collaboration entre les fonds de capital-risque polonais et les investisseurs internationaux a considérablement augmenté, avec des co-investissements représentant 45% de la valeur totale des transactions en 2022 d’où une augmentation substantielle de 21% par rapport à l’année précédente. Cette augmentation des co-investissements reflète une tendance à la création de co-entreprises expliquée, entre autres, par le besoin de la Pologne de collaborer avec des entreprises étrangères pour, comme exposé précédemment, combler son manque dans les secteurs de pointe. Au total, les investissements directs étrangers (IDE) en Pologne ont connu une augmentation remarquable de 108,91% entre 2019 et 2022, atteignant 32,8 milliards d’euros en 2022. Les premiers contributeurs à cet afflux d’IDE incluent les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg et la France.
On remarque que les principaux pays investissant en Pologne sont exclusivement européens. Et pour cause, ils tirent parti de l’appartenance de la Pologne à l’UE. Une appartenance qui offre, non seulement un accès à des opportunités de financement et à un marché unique de grande taille, mais aussi une stabilité politique favorisant un environnement propice à la croissance des entreprises et à l’internationalisation de ces dernières.
Malgré des perspectives prometteuses, la Pologne fait face à des défis géopolitiques en raison de sa proximité avec la Russie et l’Ukraine. Des préoccupations persistent quant à d’éventuelles perturbations dues à une avancée de la Russie à travers l’Ukraine pouvant impacter la Pologne. Le conflit freine aujourd’hui la croissance polonaise, comme évoqué plus haut, et affecte directement le développement des activités commerciales. L’avenir économique de la Pologne dépend de l’issue de cette guerre. Cela dit, l’adhésion du pays à l’OTAN renforce la sécurité et la stabilité, permettant de maintenir un environnement macroéconomique sûr pour les entreprises.
Les dynamiques politiques internes ont également influencé la trajectoire de la Pologne ces dernières années. Dans un changement significatif, le parti populaire européen (PPE) de Donald Tusk a remporté les élections législatives en octobre dernier, remplaçant le parti nationaliste au pouvoir Droit et Justice (PiS). La position conservatrice du PiS freinait le développement de la Pologne et limitait ses opportunités internationales. La Commission européenne avait notamment gelé plusieurs milliards d’euros de fonds destinés à la Pologne en raison d’atteintes à l’État de droit, au droit des minorités, à la liberté de la presse et à l’indépendance de la justice. Donald Tusk, fort de son expérience en tant qu’ancien Président du Conseil européen, devrait rapidement élever la position de la Pologne au sein de l’UE et permettre de dégeler ces fonds. Aussi, on pourrait attendre de cette nouvelle direction politique de prendre des mesures plus fermes contre la corruption en Pologne ayant déjà fait l’objet de plusieurs rappels à l’ordre de la part de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE). En termes plus généraux, il faut espérer que le gouvernement Tusk favorise davantage la croissance, la coopération et la prospérité.
Malgré ce changement de bon augure, la Pologne n’est pas exempte de défis sociaux, notamment liés à l’inflation et son impact sur le pouvoir d’achat, aux inégalités de revenus et au vieillissement de la population. Dans l’éventualité d’une issue au conflit ukrainien favorable à la Pologne, le pays pourra probablement réengager son développement exponentiel assurant alors l’amélioration continue du niveau de vie. Ainsi, peut-être, le nouvel eldorado de la tech se profilera sous les yeux de l’Europe.
Avec un soutien à l’innovation si actif, on retient que la Pologne, en plaque tournante de la tech, ne se contentera pas seulement d’héberger les services de support informatique des grandes multinationales comme a pu le faire l’Inde. Ici, la priorité est à la disruption plutôt qu’à la hotline. En revanche, l’unique esprit entrepreneurial ne suffira pas à rattraper Dublin. La capitale irlandaise ne domine pas par son savoir-faire technologique, mais bien par sa fiscalité. Il est ainsi difficile d’imaginer qu’un jour Varsovie puisse passer devant Dublin.
Cela dit, Paris peut trembler en voyant la licorne polonaise DocPlanner talonner Doctolib. Si Doctolib affiche 60% de parts de marché en France ainsi qu’une forte présence en Allemagne et en Italie avec une base de 340 000 professionnels de santé et 90 millions d’utilisateurs, DocPlanner s’impose comme un concurrent de taille. Leader en Pologne, la start-up de l’Est s’est d’abord imposée en Turquie en rachetant le concurrent local Eniyihekim en 2014. Deux ans et 20 millions d’euros de levée de fonds plus tard, Docplanner rachète l’espagnol Doctoralia. Puis c’est en 2021 que la licorne Polonaise pénètre le marché Allemand et entre donc en choc frontal avec Doctolib via le rachat de Jameda.
Cette acquisition fait partie intégrante de la stratégie de DocPlanner qui a investi pas moins de 250 millions d’euros dans le développement de ses activités en Allemagne, résultant en l’acquisition de 14% des parts de marché. Aujourd’hui, l’entreprise polonaise a su séduire tout autant d’utilisateurs que son homologue français, 90 millions, et référence plus de 260 000 de professionnels de santé, le tout, dans 13 pays. Ce duel fait des étincelles, et l’Allemagne semble être le principal terrain de confrontation entre les deux startups. Ici repose l’image d’une Europe centrale qui s’éveille et fait rougir l’Ouest.
Douglas DESOROUX, Vice-Président de la Commission des Affaires Géoéconomiques de l’INAS
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Pour aller plus loin :
technologique/pologne/article/la-pologne-se-dote-d-un-nouveau-centre-de-recherche-et- developpement-virtuel
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World Population Review (2023). GDP Ranked by Country 2023. https://worldpopulationreview.com/countries/by-gdp
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https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?langue=fr&cod ePays=pol&codeTheme=2&codeStat=NY.GDP.MKTP.CD
https://market-insights.upply.com/fr/pologne-une-place-de-choix-dans-le- secteur-transport-et-logistique
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https://www.touteleurope.eu/vie-politique-des-etats-membres/pologne- slovaquie-pays-bas-ces-elections-qui-ont-bouleverse-le-paysage-politique-europeen/
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